Université d’Artois • Université de Picardie Jules Verne • Université du Littoral Côte d’Opale
La politique du site en matière de formation a pour objectifs de favoriser l’accès à l’enseignement supérieur et d’optimiser l’orientation, l’insertion et la réussite des apprenants. Elle doit contribuer à la définition d’une offre de formation cohérente, complémentaire, la plus complète possible, qui réponde, tout au long de la vie, aux besoins des acteurs du monde socio-économique et culturel et aux enjeux de la société de la connaissance.
En matière de formation initiale, le projet-phare demeure le déploiement de la LCeR : « Licence Compétences en Réseau ». Ce projet consiste à structurer l’offre de formation de toutes les mentions de licence selon l’approche par compétences, ce qui entraîne de nouveaux modes de conception, d’organisation et d’évaluation des formations.
Afin d’harmoniser et d’essaimer un certain nombre de pratiques qui ont fait leurs preuves dans chacun des trois établissements, l’Alliance définira et mettra en œuvre une politique commune en matière d’innovation pédagogique et d’orientation. Le volet « orientation » devra bénéficier de l’effet structurant généré par le projet « s’Orienter vers le Supérieur Et Réussir ! –OSER ! » que les trois universités ont obtenu dans le cadre de l’appel à projets PIA3 « Dispositifs territoriaux pour l’orientation vers les études supérieures ».
Dans le cadre de la réforme des études de santé (PACES), les membres de l’Alliance collaborent à l’intégration d’une mineure santé dans leurs disciplines de licence hors santé (L.AS). L’UPJV et l’ULCO poursuivront leur collaboration dans l’ouverture de PArcours Spécifique Santé (PASS).
Pour la formation professionnelle, le site s’emploie à utiliser le levier « qualité » afin d’obtenir une certification « qualité » identique sur l’ensemble du site, porteuse d’amélioration continue et de management par la qualité. Des actions communes de valorisation et de développement des formations en alternance, dans le respect des orientations stratégiques des trois partenaires, sont également élaborées, de même qu’une cartographie des projets pour lesquels un des établissements membres possède un avantage comparatif (antériorité, agrément, certification, expertise, lien avec les Campus des Métiers et des Qualifications) et qui pourraient être amplifiés par les deux autres membres de l’Alliance.
Afin de renforcer les liens avec les acteurs socio-économiques du territoire, il est également envisagé d’optimiser les dispositifs de formation continue et d’opérer de nouveaux rapprochements. À ce titre l’élaboration d’une cartographie de la formation continue par blocs de compétences permettra d’accroître la visibilité de l’offre et de faciliter le dialogue avec les branches professionnelles. Concernant l’apprentissage, une mise en cohérence sera réalisée entre la stratégie du site et les politiques des CFA partenaires, l’objectif étant d’identifier les meilleures pratiques et de développer des approches pédagogiques innovantes.
Au sujet de la formation, l’Alliance A2U travaillera à la mise en place d’un « campus connecté ». Les objectifs de ce projet seront en cohérence avec les enjeux de l’accès à la formation supérieure sur les territoires de l’Alliance A2U. L’implantation sur les différents sites maillant le territoire de la région est un atout important pour faciliter la poursuite d’études au plus grand nombre et pour apporter une plus-value dans l’accompagnement et le suivi des apprenants. Ce projet de campus connecté à l’échelle du site A2U représente un enjeu fort en termes d’optimisation des moyens et ressources. Toujours au chapitre numérique, la volonté de maintenir une mission de service public et une accessibilité à l’ESR sur un espace géographique étendu et rural nécessite que les trois universités s’emparent de la question de la formation à distance depuis le DAEU (l’Alliance comptait près de 300 diplômés en 2018) jusqu’au Master.
L’Alliance est aussi résolument engagée dans le développement et la promotion de l’entrepreneuriat étudiant. Bien que les étudiants soient la cible privilégiée du dispositif, l’objectif est également de conforter la prise en compte de la dimension entrepreneuriale par les personnels des établissements eux‐mêmes. Dans ce domaine, un des enjeux majeurs porte sur le rapprochement entre le système existant dans l’ex-Picardie, qui s’appuie davantage sur le réseau PEPITE, et le système du versant nord de la région, davantage organisé autour des « HubHouses » qui travaillaient en partenariat avec le PEPITE Lille Nord de France. Le PEPITE A2U Hauts-de-France devra s’organiser pour couvrir de façon homogène tout le territoire d’A2U en combinant des établissements avec des HubHouses et des établissements sans HubHouse.