L’Alliance souhaite s’engager dans un travail de structuration interne visant à fluidifier le continuum master-doctorat. L’objectif est de développer des dispositifs qui organisent, sur la base des domaines d’excellence en matière de recherche, des formations de master et de doctorat susceptibles de favoriser l’attractivité internationale des trois établissements. À terme, il convient de s’orienter vers la mise en place de Graduate Schools correspondant aux thématiques de recherche structurantes définies dans le cadre du site. L’atteinte de cet objectif passe par un rattachement des doctorants de l’ULCO et de l’Université d’Artois aux deux écoles doctorales de l’UPJV (ED STS 585 et ED SHS 586), ce basculement étant facilité par l’uniformisation, d’ores et déjà, de l’outil de gestion ADUM. Ce rattachement impliquera également une gestion de la sélection des candidats aux allocations doctorales au niveau du site. Depuis 2019, des actions favorisant le financement d’allocations doctorales impliquant des co-financements d’au moins deux établissements de l’Alliance ont été entreprises.

À partir de la rentrée 2020-2021, l’Université d’Artois et l’ULCO seront co-accréditées avec l’UPJV pour leurs écoles doctorales respectives jusqu’en 2024-2025. Par ailleurs, dès le dernier trimestre 2020, une évolution de la gouvernance impliquera la nomination de membres de l’ULCO et de l’Université d’Artois comme correspondants de leurs établissements respectifs au sein des ED STS et SHS. Au cours de l’année 2021, un collège doctoral en charge du pilotage des formations de type « soft skills » et de l’événementiel sera mis en place.

Les trois établissements ont également la volonté de déployer des formations d’ingénieurs sur l’ensemble du site. A l’heure actuelle, seule l’ULCO possède une école d’ingénieur intégrée (EILCO). En s’appuyant sur cette dernière, les membres de l’Alliance souhaitent construire de nouvelles filières d’ingénieurs. L’Université d’Artois compte ainsi capitaliser sur ses points forts et créer avec l’EILCO une formation à Béthune autour de l’« industrie du futur » à partir de 2021, puis une formation autour de l’« intelligence artificielle ». L’UPJV travaille pour sa part sur l’ouverture avec l’EILCO de quatre filières, à Saint-Quentin et à Amiens, autour des thématiques de l’énergie et de la ville éco-responsable. À plus long terme, les trois établissements projettent de développer ensemble des formations d’ingénieurs qui seront proposées à l’évaluation de la CTI.

En matière de coopération internationale, les membres du site œuvrent individuellement et collectivement pour renforcer les partenariats, en mobilisant des outils, tels que l’accueil de « professeurs invités », le montage de co-tutelles de thèse, l’accueil de « post-doctorants » étrangers. Il est envisagé, en prenant appui sur les partenariats existants et en les mutualisant, d’initier des réseaux conventionnés entre quatre à six grandes universités étrangères, avec comme objectifs :

• d’augmenter le taux de succès aux AAP européens en augmentant le nombre de dépôts, mais également en mettant en commun nos réseaux respectifs susceptibles de révéler des établissements internationaux partenaires ou porteurs de projets
• d’augmenter significativement l’attractivité internationale des établissements A2U au travers de signatures thématiques davantage affirmées et valorisées par une production scientifique accrue
• d’amplifier les échanges internationaux au plan de l’accueil dans les structures de recherche mais également en favorisant des échanges sortants vers les établissements étrangers (doctorants, chercheurs…). À terme, ces conventionnements